Le FC Lucerne dans le top 11 mondial pour les jeunes

Former plutôt que recruter – Une philosophie qui porte ses fruits

Le renommé Observatoire du football CIES a analysé, dans sa dernière publication (Weekly Post n° 503), quels clubs dans le monde accordent le plus de temps de jeu aux joueurs de moins de 21 ans. L’étude couvre plus de 1'000 clubs issus de 65 ligues, dont ceux de la Swiss Football League.

Le résultat : les clubs suisses sont bien représentés – au sens propre du terme. En tête de file, le FC Lucerne, avec 46,7% du temps de jeu total confié à des joueurs U21, se classe 11e au niveau mondial. Si l’on considère uniquement la première division de chaque pays, Lucerne se hisse même à la cinquième place européenne. Une preuve éclatante d’une stratégie de formation cohérente.

Bâle, GC, Schaffhouse et Wil: d’autres clubs misent également sur la jeunesse

D’autres clubs de la SFL s’illustrent aussi dans ce classement :

• Le FC Bâle se classe 56e au niveau mondial avec environ 34,8 % de temps de jeu pour les U21.
• Le Grasshopper Club Zurich suit à la 93e place, avec environ 29,7 %.
• Meilleur représentant de la dieci Challenge League, le FC Schaffhouse se situe à la 116e place, avec 27,8 %.

Ces chiffres montrent clairement que le développement des jeunes talents fait partie intégrante de l’ADN de la SFL.

Que mesure exactement le classement du CIES?

L’étude analyse le pourcentage de temps de jeu disputé par les joueurs de moins de 21 ans – exclusivement lors de matchs de championnat, entre le 1er janvier et le 22 avril 2025. Le classement reflète donc la place réelle que les clubs accordent à la nouvelle génération sur le terrain.

Top 5 des clubs de la SFL au classement mondial

Conclusion: la Suisse doit poursuivre ce travail de formation

Ces résultats montrent que, dans la Swiss Football League, les jeunes talents ne reçoivent pas seulement de la confiance, ils assument aussi des responsabilités. Les clubs doivent poursuivre ce travail de formation et toujours l'améliorer. La reconnaissance internationale de ces chiffres est un argument fort (et d'encouragement) en faveur de la qualité du travail de formation en Suisse – pour les talents, les investisseurs, les fans et les recruteurs.

Source :
Observatoire du football CIES, Weekly Post n° 503 – Vers l’article original