Montandon vainc le signe indien de Tourbillon

30 juil. 2013

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Décidément, Philippe Montandon vit des moments contrastés sur la pelouse valaisanne de Tourbillon. Le 1er septembre 2012, le défenseur saint-gallois quitte la pelouse après... 90 secondes, victime d’une déchirure musculaire à la cuisse gauche. Ce printemps, le 16 février, il inscrit un malheureux autogoal à l’heure de jeu, en dévissant un ballon qu’il souhaitait dégager, pour le seul but de la rencontre.

Ce dimanche, dès la neuvième minute, le capitaine des «Brodeurs» marque également l’unique goal du match, mais cette fois-ci en faveur de son équipe! Fait troublant, à la réception du corner de Sébastien Wüthrich, il occupe une position similaire à celle de son autogoal et le ballon gicle dans la même direction. Aux différences près - et pas des moindres! - que la tête supplée son pied droit et que le gardien battu se nomme Andris Vanins, le Sédunois, et non pas Daniel Lopar, son propre dernier rempart. «Comme quoi dans le football les émotions positives et négatives sont parfois proches», sourit celui qui attendait un but (dans la cage adverse!) depuis le 6 octobre 2012 et un succès 2-1 face au FC Lausanne-Sport.

  • But de Montandon avec le ruban de protection contre Sion

Montandon: «À mon âge, la sécurité prime sur l’esthétisme!»

À Sion, Philippe Montandon portait, pour la deuxième fois en championnat, un ruban de protection autour de sa tête. «Le docteur et le physio me l’ont conseillé après une cinquième commotion en mai. Il diminue la sensation des coups du ballon ou d’un duel à 50%», explique l’ancien international junior avant de poursuivre en forme de boutade: «Je sais que ce n’est pas très joli, mais à mon âge (

ndlr: 31 ans

) la sécurité prime sur l’esthétisme!» Et visiblement, cette protection ne péjore en rien son efficacité défensive... et offensive.

Ecrit pardb