À l’inverse de son équipe, Bengondo se porte bien

Si le FC Winterthour peine à trouver son rythme lors du premier tiers de la saison avec seulement 13 points en onze matches et une décevante sixième place, son attaquant

Patrick Bengondo propose ses meilleures statistiques personnelles depuis l’exercice 2005/06, où il inscrivait finalement 18 goals lors de son premier passage au club zurichois. En neuf matches disputés, l’Helvetico-Camerounais fait trembler les filets adverses à quatre reprises (et réalise un assist).

• Highlights de Patrick Bengondo

«Je vis à travers le collectif et j’ai besoin de gagner des matches. Donc je préférerais largement une situation inverse. À 32 ans, je m’en fous de mes statistiques individuelles», botte-t-il en touche avant d’imager son état d’esprit. «Samedi à Wil, j’ai la possibilité de tirer, mais je préfère glisser le ballon à Antonio Marchesano qui me semble mieux placé et cela a payé avec notre premier but. Voilà ma philosophie sur le terrain.»

•  Highlights FC Wil - FC Winterthur

Cette philosophie, il la prouve à chaque sortie grâce à un travail incessant dans un rôle de pivot à la pointe de l’attaque, qui sied à merveille à ses qualités athlétiques. Son labeur ne l’empêche toutefois pas de tirer son épingle du jeu en marquant à 13 reprises lors de 26 matches en 2013. «Un chiffre intéressant pour un centre-avant atypique ne bénéficiant pas des caractéristiques d’un renard des surfaces», reconnaît le vice-capitaine tout en rappelant ses fondamentaux collectifs. «Je suis principalement content parce que la majorité des buts ont rapporté des points à l’équipe. En résumé, je joue pour mes coéquipiers et eux jouent pour moi!»

Bengondo: «On a perdu une bataille, pas la guerre»

Le principal souci du FC Winterthour se situe dans ses bases arrières avec déjà 22 goals encaissés, dont six ce week-end

à Wil (6-3). Seul le FC Wohlen possède une défense plus perméable (31). «Notre stabilité reste à peaufiner», admet Patrick Bengondo. «Celle-ci concerne tous les joueurs, à commencer par moi, l’attaquant. Le facteur chance entre aussi en compte. Je suis convaincu que la route va tourner, il faut absolument s’accrocher.» La réalité comptable place le FC Winterthour à 13 longueurs d’un autre favori potentiel à la promotion, le FC Vaduz. «Avec cette entame de saison, on a perdu une bataille, pas la guerre», résume Patrick Bengondo, résolument optimiste. La formation zurichoise aura à cœur de relever la tête le 19 octobre avec la réception du FC Lugano.

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