Le FC Bâle avec un pied en Ligue des Champions

Le FC Bâle s'est imposé 4-2 devant Ludogorets Razgrad. Un score qui place la formation de Murat Yakin dans une position bien sûr idéale avant le match retour de mardi prochain au Parc Saint-Jacques. Un match retour qui ne sera en principe qu'une simple formalité. Soumis le jour de ce match aller à des attaques sous la ceinture de la part de la presse de boulevard, l'entraîneur du FCB peut respirer. Il peut également remercier Salah, auteur d'un doublé et d'un assist. Il accordera également une mention spéciale à Sio, qui a redonné l'avantage à ses couleurs.

Le FC Bâle a connu une entame de rêve. À la 12e minute, Frei lançait Salah sur le côté gauche pour l'ouverture du score. D'une demi-volée du gauche, l'Egyptien jetait un froid à Sofia. Seulement cette réussite fut loin de libérer une équipe que l'on dit en crise. Face à un adversaire qui ressemblait bien à tout sauf à un foudre de guerre, les Rhénans ont perdu le fil de leur football.

Sio marque pour ses débuts

L'égalisation de Marcelinho tombait ainsi à la 23e minute sur la première véritable attaque des Bulgares. Parti à l'extrême limite du hors-jeu, le Brésilien exploitait les erreurs de placement de Safari et d'Ajeti pour s'en aller battre Sommer. La deuxième attaque de Ludogorets permettait cette fois au portier rhénan de démontrer la qualité de ses réflexes sur un tir d'Ivan Stoyanov. À la 50e, ils n'étaient malheureusement pas assez aiguisés sur une nouvelle frappe d'Ivan Stoyanov pour le 2-1.

Fort heureusement, la classe de Salah a permis aux Rhénans de revenir dans ce match. Deux minutes après une occasion en or pour un Sio, l'Egyptien fait une fois encore le bon appel pour être servi dans une position idéale pour Diaz. Comme sur l'ouverture du score, il affichait le sang-froid du grand buteur pour l'égalisation. Comme l'a fait à la 64e Sio, sur un service de Stocker, pour inscrire le but de la victoire fêtant du même coup des débuts idéaux avec le FCB. Une dernière percée de Salah offrait un penalty au FCB que Schär transformait imparablement.