«Koko» à l’assaut du maintien... et de l’italien!

Limogé le 2 avril par le FC Lucerne, Ryszard Komornicki rebondit à l’étage inférieur. Le Polonais de 54 ans n’a pas vraiment hésité à succéder, dès mardi,

à l’Italien Ernestino Ramella à la tête du FC Chiasso. «Avec 20 clubs professionnels, les places sont extrêmement convoitées. À trop vouloir se montrer gourmand, on reste tranquille à la maison et ce n’était pas mon envie», relève sans détour le principal intéressé, heureux de retrouver un quotidien au centre d’un groupe. «En première ou en seconde division, l’objectif principal reste le succès et le défi du maintien, proposé par le FC Chiasso, s’avère passionnant.»

Il le sera d’autant plus que «Koko» devra se montrer inventif pour véritablement faire passer son message, ses connaissances d’italien étant très limitées. «En trois jours, j’ai déjà appris de nombreux mots», sourit celui qui a aussi dirigé le FC Aarau et le FC Wil notamment, avant de poursuivre sur un ton plus sérieux: «Avec l’anglais et l’allemand, je suis convaincu que tout se passera bien avec le staff et les joueurs. Dans le vestiaire, on parlera la langue du football et celle-ci est universelle!» Formés en Suisse alémanique, ses deux nouvelles recrues maîtrisent parfaitement la langue de Goethe: le défenseur 

Mattia Desole (20/ Foligno) et l’attaquant

Alessandro Ciarrocchi (25/ Bellinzone).

Un derby important à double titre

Le nouvel homme du banc «chiassesi» débutera à domicile samedi à l’occasion d’un derby face au FC Locarno. Avant cette confrontation face à un adversaire direct dans la lutte contre la relégation, l’actuelle lanterne rouge accuse déjà un rebours de cinq points. «Outre l’aspect comptable, une bonne performance et un succès apporteraient une nouvelle dynamique qui permettrait d’aborder les trois semaines de pause à venir dans un climat plus positif», souligne le coach. «À l’inverse, un nul ou une défaite ne serait pas rédhibitoire. La saison est encore très longue. En 2012, avec le FC Wohlen, nous avions bénéficié de moins de temps et nous nous étions sauvés grâce au travail, à l’engagement et à la solidarité. Voilà la recette de la réussite.»

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